REMI CANADA 2012: L'hôtel Sacacomie et les chutes de St Ursule

Lundi 15 octobre 2012

Pour notre avant-dernière journée, nous décidons de nous rendre à deux endroits pas trop éloignés de Trois-Rivières. : tout d’abord, le magnifique complexe hôtelier de Sacacomie, réputé pour la beauté de son emplacement ainsi que pour son architecture. Ensuite, les chutes de Saint-Ursule situées sur la rivière Maskinongé. En chemin, nous avons repéré quelques caches que nous faisons en passant : entre autre, une belle forêt de pins rouges dont le sol est recouvert d’un épais tapis d’aiguilles. L’hôtel Sacacomie est un immense complexe de bâtiments, construits entièrement en rondins de bois, dans le style « Cabane au Canada ». Lorsque nous arrivons, un brouillard persistant enrobe les bâtiments, dommage pour les photos. Cet établissement 4**** est situé au-dessus d’un grand lac entouré de forêts, tout est mis à disposition des hôtes pour agrémenter leur séjour. En été, canoë, plage de sable avec transats, 60 km de chemin pédestres, un village indien reconstitué, etc. En hiver, randonnées à ski de fond, raquettes et chiens de traineaux ; même l’hydravion pour les plus fortunés. Inutile de dire qu’il faut avoir la bourse bien remplie. Nous décidons de jouer les clients afin de visiter l’intérieur ainsi que les abords du lac Où nous conduit un dédale de passerelles et escaliers en bois. Nous visitons encore les maison s indiennes sous une pluie fine. Au retour vers le parking, le ciel s’ouvre et le soleil fait son apparition. Nous pique-niquons dans la voiture, le resto de l’hôtel n’étant largement pas dans nos moyens.

Un trajet de 30 kilomètres nous amène ensuite aux chutes de Sainte-Ursule, sur la rivière Maskinongé. Nous sommes les seuls visiteurs lorsque nous arrivons sur l’immense parking désert. A deux cents mètres de distance, nous entendons déjà le grondement de l’eau qui se déverse dans le canyon. Arrivés sur le premier pont au-dessus de la rivière, nous sommes impressionnés par la quantité d’eau qui plonge avec fracas au milieu des rochers. Aujourd’hui, le débit n’est que de 29 m2 seconde, il peut monter suivant la saison jusqu’à 150 m2 seconde, on imagine le spectacle. Nous faisons le tour de cette merveille au-travers de passerelles et escaliers de bois, très bien aménagés, mais très glissants. Un pont de chemin de fer métallique datant de 1900, traverse la vallée et au même moment, un train de marchandises, interminable, avance au-dessus à la vitesse de l’escargot. Ainsi s’achève la journée. Il nous reste encore 50 km de route pour retourner à Trois-Rivières. Le soir, nous allons manger dans un bon restaurant avec Claudine et Olivier.