REMI CANADA 2012: Tous les Acadiens toutes les Acadiennes...

Mardi 9 octobre 2012

Aujourd’hui, il fait grand beau mais une légère couche de givre recouvre le pare-brise de la voiture. Le thermomètre indique – 1° ! Nous partons pour l’extrême pointe de la péninsule acadienne, l’île de Miscou. Nous quittons les belles forêts d’érables pour un paysage plus maritime et traversons le pont qui donne accès à l’île. Nous avons programmé deux géocaches et la première nous amène au bout de l’île où nous faisons le tour du phare. La deuxième cache est une magnifique balade dans les tourbières, sur un chemin de bois, très bien aménagé et bien documenté sur les diverses plantes que l’on rencontre à cet endroit. En automne, la végétation qui recouvre ce lieu marécageux est composée de petites plantes dont les feuilles sont d’un rouge éclatant et qui se reflètent dans les étangs.

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons chez un poissonnier pour acheter quelques huitres que nous allons déguster au bord de la mer. Lorsque nous arrivons sur la place de pique-nique un vol de bernaches en route vers le sud nous survole à basse altitude et oh miracle, se posent droit devant nous. Nous en comptons environ 80. Nous les prenons en photo et filmons tandis qu’elles picorent dans l’herbe peu effrayées par notre présence. Nous quittons ce beau spectacle avec regrets car de nombreux kilomètres nous attendent pour retourner au Québec, à l’entrée de la vallée de la Matapédia. Les grandes routes rectilignes entourées de forêts d’érables nous amènent au village de Matapédia puis, sur conseil du Routard, nous rejoignons le gîte, « Les Bois d’Avignon » à Saint-Alexis-de-Matapédia. Là, nous sommes reçus par Serge Gallant, musicien professionnel et homme à tout faire dans la grande maison de Laura Chouinard, elle-même, musicienne et ancienne enseignante à la retraite. Nous nous retrouvons finalement dans une petite cabane tout confort à côté de la bâtisse principale. Avant le coucher du soleil, nous allons encore, à quelques kilomètres de là, sur un belvédère situé à 300 mètres au-dessus de la rivière « Restigouche », offrant une magnifique ouverture sur les collines des Appalaches.